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Ce que j'appelle oubli

mise en scène Michel Raskine

: Présentation

En une seule phrase qui court, Ce que j’appelle oubli s’approprie le destin d’un jeune homme mort avant d’avoir pu vivre. Michel Raskine met en scène l’implacable cruauté d’une barbarie qui s’ignore.

Le fait divers a eu lieu à Lyon, en décembre 2009. Un garçon entre dans un supermarché. Il se dirige vers le rayon des bières, ouvre une canette et la boit. « À quoi a-t-il pensé en étanchant sa soif, à qui, je ne le sais pas », se demande le narrateur de Ce que j’appelle oubli, de Laurent Mauvignier, librement inspiré de ce drame. « Ce dont je suis certain, en revanche, c’est qu’entre le moment de son arrivée et celui où les vigiles l’ont arrêté, personne n’aurait imaginé qu’il n’en sortirait pas. » Interpellation, pluie de coups silencieux dans une arrière-salle déserte, décès par asphyxie d’un jeune homme de 25 ans. Michel Raskine investit les circonstances à la fois banales et sauvages de cet homicide à travers un spectacle incarné par un comédien et un percussionniste. Une présence gémellaire qui fait exister sur scène une dizaine de personnages. Décor en noir, blanc et vert, et aluminium. Lumières crues, blanches, mortelles… Dans une mise en scène chorégraphique qui échappe aux lieux communs du réalisme, Ce que j’appelle oubli nous fait ressentir toute l’âpreté d’une violence aveugle et sourde, toute la brutalité d’une existence volée à la vie.

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