samedi 24 janvier 2015
Seul compte le puits sans fond de la souffrance …
Par Evelyne Trân
Ce n’est pas de ce malheur qu’il s’agit véritablement dans cette pièce. La femme qui s’exclame dans un jardin public « Ma fille a disparu » est dans une situation d’angoisse et de délire. Qu’elle ait besoin de la communiquer à deux autres femmes inconnues, parait naturel. Trois voix de femmes s’écorchent sur une coquille vide, un landau, le lieu où aurait dû se trouver l’enfant. Ce faisant, il invoque la raison d’être de ces femmes d’un point de vue sociétal et politique.