Après le déluge est le deuxième volet des Contes et mythes de famille de la compagnie (Sisyphski – La cité des astres en était le premier).

Comme pour le premier, cette nouvelle création prend sa source dans la mythologie grecque (le déluge de Deucalion et le mythe de Prométhée) et la collecte de témoignages au sein du bassin minier.

Ces deux éléments constituent le socle mouvant du conte qui vient mêler, découper, intégrer, recoller des souvenirs, des épisodes de la mythologie à l’imagination et à la liberté de l’écriture.

Partir du réel, de la parole, pour écrire une histoire détachée de la réalité, un conte pour adulte.

Aux éléments décrits plus haut viennent s’ajouter deux thématiques qui semblent proches de nos convictions et de la matière rassemblée :

- les « après-conflits » : la reconstruction après l’horreur engendrée par les guerres (génocides, villes et villages détruits) mais aussi la reconversion difficile des villes du bassin minier et d’ailleurs après les fermetures des lieux de travail. Ce conflit peut aussi être d’ordre familial, à l’échelle d’un foyer.

- le combat féministe (du XXe siècle à aujourd’hui) : où, comment des intellectuelles, nous sommes passés à des clichés allant jusqu’à l’animatrice de télévision médiocre ou une illusion de ministre incohérente qui s’autorise à s’auto-proclamer représentantes des femmes.

- 3 personnages : une jeune fille, un étudiant parfois trop scientifique et un homme de la cinquantaine

La jeune fille, au coeur de l’intrigue, a un mal de vivre qui la tétanise malgré une passion pour la peinture. Ses « rencontres introspectives » l’amèneront dans les champs de tous les possibles.

La vie consiste à accepter le non-sens du monde et à trouver le bonheur au sein même de l’absurde.
Albert Camus

Comment dans notre société, et ceux depuis plusieurs dizaines d’années, trouver une sérénité, un bien être quand tout autour de nous à tendance à nous montrer le contraire et quand on est dans une ville, un quartier dont le présent et le futur nous ramènent sans cesse au passé.