L’histoire de “A Disappearing number” se déroule entre l’Inde et le Royaume-Uni, dans le passé, le présent et le futur. Des figures mathématiques, temporelles et spatiales se dessinent sous nos yeux. Aninda Rao, physicien et conférencier, nous guide à travers ce damier multi-dimensionnel.

Dans la dimension du présent, Aninda est avec Al, à Chennai. Deux jours plus tôt, Al s’est retrouvé coincé toute une nuit dans la salle de conférence de sa femme dans une université. Il y rassembla certains des effets personnels de sa femme. Ayant passé une nuit entière à la rencontre des souvenirs de sa femme Ruth, Al décide de prendre un avion pour l’Inde afin d’y reconstituer son récent périple. Il a besoin d’arriver à des certitudes. Dans l’avion pour Chennai, il rencontre Aninda.

En même temps, dans un passé plus récent, Ruth est en train de donner une conférence sur les mathématiques de GH Hardy et Ramanujan. Al, homme d’affaires américain, tombe sur cette conférence par pur hasard. Il est fasciné par Ruth et lui demande un rendez-vous. Les deux s’embarquent dans une complexe relation personnelle. Al ne comprendra jamais pleinement la passion de Ruth pour les mathématiques et il est sans cesse en déplacement pour ses affaires. Mais en dépit de tout cela, Al et Ruth surmontent leurs difficultés. Ruth tombe enceinte mais elle ne tarde pas à faire une fausse-couche. Méditant sur sa vie, Ruth décide de partir pour Chennai en Inde, pour découvrir par elle-même l’oeuvre et le monde de Ramanujan. Alors qu’elle est à bord d’un train en Inde, Ruth tombe gravement malade.

Aninda Rao donne des cours sur la Théorie des Chaînes au CERN. A la maison, sa tante tombe malade. Lorsqu’elle meurt, Aninda part en Inde pour disperser ses cendres dans la rivière Cauvery. Il rencontre Al dans l’avion pour Chennai.

Dans un passé plus lointain, Ramanujan, génie mathématique inconnu vivant à Madras, écrit au professeur G H Hardy à l’Université de Cambridge. Hardy est l’un des mathématiciens européens les plus importants de son époque. Hardy est stupéfait par le génie de Ramanujan et l’invite à venir travailler avec lui à Cambridge. Passées quelques réticences initiales – tant sur un plan pratique que religieux – Ramanujan part pour l’Angleterre et les deux hommes y entament l’une des collaborations les plus romantiques de l’histoire des mathématiques.