Écrivain et artisan de théâtre - dramaturge, metteur en scène, comédien, pédagogue -, son œuvre théâtrale est publiée chez Lansman, Théâtrales, L'École des loisirs, L’Harmattan, etc. Une trentaine de ses pièces tourne depuis 1995 en Europe, Amérique et Afrique. Il a mis en scène une dizaine de spectacles et écrit également pour la radio. Rendez-vous pour deux cafés-lectures avec l'auteur Laurent Contamin : samedi 14 janvier et samedi 4 février à 10h30 à la Bibliothèque Armand Gatti **À bon port **(titre provisoire) Mo et P’tite Croûte : un.e adolescent.e et un.e enfant. Ils sont en marche d’un point A vers un point B. En exode. Compagnons d’infortune. Le point A, ce sont les ruines, le chaos, dans un pays en proie à la guerre. Civile ou non, l’avenir le dira et d’ailleurs peut-être, peu importe. Une chose est sûre : ce qu’ils quittent, c’est juste l’enfer. L’idée, c’est d’arriver à bon port. Au sens propre du terme : un port. Il faut éviter les délateurs, les soldats, les mines, les preneurs d’otages, les profiteurs. Il y a aussi des fleurs sur le parcours, des aides. On ne les verra jamais, il en sera question puisqu’on suivra les deux jeunes d’étape en étape. Le temps de la pièce, c’est leur odyssée (terrestre, celle-là, contrairement à l’autre, la méditerranéenne) vers un monde où l’on peut vivre. Le port, c’est la porte de ce monde-là. Un port fantasmé, sans doute, avec le clapotis de l’eau, les mouettes, les pontons d’une marina, des sirènes de paquebot… mais un port quand même, dans le sens où tout port est un espoir d’ailleurs et que l’espoir fait vivre.