2022
Résidence d'écriture
Au moment de la mort de mon père, j’avais 7 ans et on m’a menti. On ne m’a pas dit qu’il était mort. J’ai du vivre sans savoir. J’ai soupçonné les menteurs, mais sans parler, sans leur dire car il y avait un danger à dévoiler, à se dévoiler, à perdre, à accuser l’autre et à ne plus profiter de cette réalité mensongère qui comme par miracle, m’avait transformée et fait devenir plus belle, plus attachante, plus touchante.