: Quelque chose avec "Le Mépris"
"Dans les jardins de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, nous parlons. Ils sont deux avec moi. Un homme, une femme. Soleil
brûlant, vin rosé, frais. Ils sont deux et l’homme me parle de quelque chose, d’un projet qu’il a de faire quelque chose avec Le Mépris.
(...) Et le reste a fini par suivre, évidemment ; à cause de Christian (Colin) et Claire Ingrid (Cotenceau), à cause de Moravia, de
Godard, d’Ulysse, et aussi, peut-être du rosé frais de la chartreuse de Villeneuve lez Avignon ; et sans doute, encore plus sûrement,
du monde, dont on parlait exagérément, tel qu’il va, déréglées, peu avenantes, telles qu’apparaissent, par exemple certaines
figures du Mépris, malgré le fard et les manières – et ô combien annonciatrices surtout, aujourd’hui, du travail du texte. C’est en
quelque sorte la rançon de la première approche des textes du Mépris quand on ne se sent pas dans le respect confit. Qu’on
ne s’y trompe pas : l’admiration, c’est autre chose, l’humilité, une autre chose ; on devine déjà combien on leur devra… après."
Didier-Georges Gabily
septembre 1992
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