: Présentation
SUPER vit avec sa femme Claire et ses enfants Phil et Liz, et leur robot Robert. SUPER mène de front tant bien que mal sa vie de famille et son travail. Oui, parce que là-dehors, SUPER est probablement un super-héros, et il doit affronter son archi-ennemie Marie Dupont. Il défend… qu’est-ce qu’il défend, au juste, SUPER ?
PROJET D’ÉCRITURE / GUILLERMO PISANI
Super est un homme blanc, la cinquantaine. Super résout, mais jamais de manière tout à fait parfaite. Il y a des effets collatéraux. Pourtant il gère. Du mieux qu’il peut. Son boulot. Sa famille type : sa femme super-occupée Claire, son fils pré-ado Phil, sa petite fille Liz, et Robert, le robot lucide et dépressif. Il affronte son archi-antagoniste, Marie Dupont, une jeune femme aux mille visages. Quel ordre Super défend-il ? Qu’est-ce que l’ordre, en démocratie ? Et qu’est-ce que l’adhésion à un ordre ? Et d’ailleurs c’est quoi, une famille type ?
Super un héros presque parfait parle de la transmission de modèles dans un monde en changement. Des modèles de conduite, des modèles de réussite, des modèles de justice, qui, au moment où les parents les transmettent aux enfants, ne sont plus exactement les mêmes qu’au moment où les parents, enfants, les ont acquis.
Accessible au jeune public à partir de 8 ans, la pièce s’adresse particulièrement aux pré-adolescents et adolescents, aux 10-15 ans, âge dans lequel la socialisation ne se fait plus fondamentalement dans le cercle familial, mais s’élargit à d’autres réalités. Age des questionnements, d’une sensibilité accrue pour l’injustice, et dans lequel on interroge l’ordre des choses. Âge charnière de la formation de l’esprit critique.
SUPER s’ancre dans l’univers des super-héros, très présent dans l’imaginaire des jeunes, et dont les histoires ont souvent comme thèmes sous-jacents les questions de l’ordre, de la justice, de la transgression. Mais dans les histoires de super-héros, ces thèmes sont souvent formulés dans des termes qui posent question à l’ordre démocratique.
Il en va ainsi par exemple de la figure du super-héros justicier, qui s’oppose à la manière dont la justice est organisée dans un État de droit. On peut s’interroger sur l’ordre défendu par cette figure prométhéenne, et sur la manière dont celle-ci amène le changement, vis-à-vis de l’expérience du changement en démocratie, amené par des luttes collectives et par les crises.
La pièce souhaite donc interroger les questions de l’ordre et de la justice, essentielles dans le passage à la vie adulte, en déconstruisant le genre des histoires de super-héros. La compagnie poursuit ainsi le travail de réflexion autour des questions démocratiques qui se fait au fil des créations.
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