: Kateb Yacine
Kateb Yacine est né en 1929 à Constantine, dans l’est de l’Algérie. Il décrit lui-même sa famille en ces termes : toute ma famille était atteinte du virus littéraire ou artistique. Après l’école coranique, Kateb Yacine entre à l’école et au lycée français.
Les manifestations à Sétif du 8 mai 1945, auxquelles Kateb Yacine participe, s’achèvent sur le massacre de plusieurs milliers d’algériens. Kateb Yacine, quant à lui, est emprisonné. Il est alors définitivement acquis à la cause nationale. Ces évènements le marqueront profondément, de même que son amour contrarié pour sa cousine Nedjma. D’ailleurs, le premier roman de Kateb Yacine portera son nom.
Il ne peut reprendre ses études et se rend à Annaba, puis en France. De retour en Algérie, en 1948, il entre comme journaliste au quotidien Alger Républicain et y reste jusqu’en 1951. En 1952, il est contraint de s’exiler en France. A Paris, il fait de nombreuses rencontres (Malek Haddad, Bertold Brecht, …) dont celle de Jean-Marie Serreau, qui met en scène la première pièce de Kateb Yacine « le cadavre encerclé ». Interdite en France, celle-ci sera finalement jouée à Bruxelles.
Après la guerre, il revient en Algérie et reprend son métier de journaliste.
Kateb Yacine continue d’écrire.
En 1970, il crée une troupe de théâtre l’Action Culturelle des Travailleurs et se consacre à l’écriture et à la mise en scène de pièces en arabe populaire ou en tamazight, traitant de grands sujets de société.
Kateb Yacine nous a quitté en 1989 à Grenoble. Son oeuvre traduit la quête d’identité d’un pays aux multiples cultures et les aspirations d’un peuple. Celle-ci est inscrite au programme de la Comédie française èen 2003.
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