Tout d’abord…. une musique de fête qui rappelle le tourbillon du cirque et qui accueille les spectateurs à l’entrée de la salle. Faire appel à une fanfare, une harmonie de la ville qui reçoit le spectacle. Organiser avec le chef d’orchestre et ses musiciens une rencontre autour de leur répertoire mais également autour d’une pièce créée spécialement pour le spectacle. Une pièce pleine d’humour, d’énergie et remplie d’un esprit de fête. Ouvrir la représentation !!!

La suite… cette entrée est la poudre aux yeux, l’espoir de ces personnages en quête de rêves… mais il faut vite redescendre quelques barreaux de l’échelle et laisser place à une musique plus dépouillée, gardant une certaine vitalité qui permet de survivre.

… la musique vue de l’intérieur vient habiller, rythmer les monologues de Roso le narrateur et lui intime de rebondir, d’accentuer son récit … ou elle accompagne les numéros furtifs de cirque.

Au final… imaginer que la musique devient le prolongement et l’âme de ces personnages et que les musiciens sont les maîtres du jeu.

La richesse intérieure ne dépend pas de la place occupée sur l’échelle sociale.

Pascal Ducourtioux