: Note de l'auteur
Une forêt.
Au premier plan, trois personnages perdus et, en toile de fond, la
question de l’identité. Chacun d’eux va, littéralement, se confronter
à ses obsessions, à ses fantasmes et à ses angoisses profondes. Ils
tentent d’y créer un ordre afin d'organiser leur propre chaos
intérieur. À travers cette introspection, sous forme de quête, c'est
mon rapport au réel que je questionne. Car, si mes personnages se
confrontent à leurs rêves, ceux-ci se révèlent être le reflet des maux
qui stigmatisent notre société. À travers cette traversée existentielle,
La Forêt traite de la difficulté qu'a l'homme d'aujourd'hui à trouver
un accord entre lui-même et ce monde qu’on pose comme réel.
C’est une comédie cauchemardesque. Le spectateur se retrouve
face à un objet absurde tantôt comique tantôt angoissant. Il lui est
à la fois totalement familier et complètement étranger. La langue
renforce le réalisme de la pièce mais tellement d’éléments renvoient
aux mensonges et aux rêves, qu’on ne peut que s’y laisser perdre.
Une forêt. Les personnages passent ainsi de détails insignifiants à
des réflexions métaphysiques et poétiques, peu leur importe,
l’essentiel est qu’ils parlent.
“UN GENRE DE NO FUTURE FENG CHUI QUOI.”
Stéphane Arcas
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