: Présentation
« La dernière larme tombée sur La Havane a résonné comme un glimm. Elle a résonné comme un glamm. Comme un pouaf. Comme un track. Elle a résonné comme un cri muet. Comme une boîte de conserve pleine de pierres. Comme une cloche. Comme un poignard. Comme un labyrinthe. » Sous un pont, à l’entrée de La Havane, des « voix urbaines », réunies par un drame, dialoguent ou monologuent, se répondent ou pas, hurlent une douleur qui leur est propre et qui en dit long sur la société cubaine aujourd’hui.
Agnieska Hernández Díaz est l’une des représentantes d’une génération d’auteurs qui s’est peu à peu imposée sur les scènes cubaines dans les années 2000, une génération irrévérencieuse qui s’est constituée au sein de l’Institut Supérieur d’Art de La Havane (où elle est également enseignante). Ses pièces sont régulièrement mises en scène à Cuba. Anestesia a été programmée à l’occasion du dernier Festival international de théâtre de La Havane, en 2015.
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